Après la naissance de mon premier enfant, qui a aujourd'hui 11 ans, le désir d'en avoir un deuxième a commencé à se manifester en moi. J'ai découvert que j'étais enceinte une seconde fois lorsque mon fils avait 5 ans. Son père et moi étions remplis de joie à l'idée d'accueillir ce nouvel enfant dans nos vies. Cependant, après quelques semaines, le médecin nous a annoncé que la grossesse était extra-utérine et qu'une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) par injection de méthotrexate était nécessaire, en raison du risque de décès par hémorragie interne causé par la rupture de la trompe. Nous étions anéantis et peinés, ne comprenant pas pourquoi cela nous arrivait, mais nous espérions une intervention divine. Par la suite, nous avons essayé d'avoir un autre bébé, mais chaque grossesse se soldait par une fausse couche. Face à ces échecs répétés, nous avons consulté un gynécologue. Celui-ci nous a informé que d'après les examens cliniques, mes trompes étaient obstruées et que mon mari souffrait d’ atrophie testiculaire. La seule option qui s'offrait à nous était un long traitement pour mon mari suivi d'une fécondation in vitro. J'étais dans un état de tristesse profond, et l'ennemi profitait de cette faiblesse pour me rappeler mes expériences passées, notamment mon passage par l’IVG lorsque que j'étais plus jeune et que je ne connaissais pas Jésus. J'en venais même à croire à ces accusations et à me sentir coupable en permanence. Voici les paroles qu’il disait dans mes pensées : « Tes enfants, que tu aurais dû avoir, sont partis pour toujours. C'est ta punition, tu mérites ce qui t'arrive, tout a un prix dans cette vie. » Cette situation me plongeait dans un profond désespoir et un grand découragement.